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Brassens pour Brel
On connait évidemment l'hommage rendu public de Brassens pour Brel, lorsque ce dernier (Brel bien-sûr) "quitte la vie sans rancune"...
"il n'aura plus mal aux dents"... mais prendre le temps de lire des mots, des réflexions, parfois même des aphorismes, émis, ici de la bouche du sétois puis couché par
l'écrit, ça prend une autre dimension, et de pouvoir le relire et de se rendre compte que dans le parler, "Tonton Georges" sait aussi composer avec une belle manière de s'exprimer.
Aujourd'hui, nous avons le recul.
Dans une brocante ou je chinais dernièrement, j'ai trouvé un vieux "VSD" Spécial Jacques Brel N° 58 -Vendredi Samedi Dimanche du 12 au 18/10/1978...
... pages jaunies, je me suis appliqué à scanner cet interview comme présenté dans le journal-magazine pour le plaisir de partager avec vous Toutes, de Tous...
Propos recueillis par Georges Begou (Antenne 2)
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Merci Sitting. Je n'ai pas encore tout lu mais je sais que la suite sera à l'image de ce que j'ai déjà vu.
Quelle amitié, quelle tendresse, quel plaisir de lire ces échanges entre 2 personnages hors norme du siècle dernier
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FORMIDABLE Sitting!
J'ai lu et relu...je ne m'en lasse pas!
Merci pour le partage Grand Chef!
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Dans ma logique à moi, je pense qu'on ne peut aimer Brassens sans aimer Brel, et pourtant deux façons de chanter "vrai" bien différentes,
ton ironique pour l'un, "éructations" pour l'autre, guitare en évidence chez Georges, mains parlantes et expressives chez Jacques.
Le belge se cogne sur les mots, le sétois les peaufine.
Même lucidité et remise en question.
Personnalités du siècle passé comme l'évoque Francis, on ne se lasse de les entendre dit Ninon, ainsi que de s'intéresser à leurs parcours.
Et plus encore, je dirais des grands du deuxième millénaire aussi intègres qu'un Victor Hugo, aussi créatifs qu'un François Villon.
Bonne Soirée à Toutes, Tous.
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Oui, oui, oui trois fois oui. On ne s'en lassera jamais tellement leur talent est immense. Pas étonnant qu'ils soient amis ces deux là.
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Dans les années "yéyé", nous, ici, la plupart des animateurs de ce forum, nous avions 15, 18, 20 ans ou un peu moins...
Je vous mets, ci-dessous les états d'âme d'un Didier Decoin (chroniqueur VSD), au lendemain du grand départ de l' "Ami Brel"
(1) Teppaz : marque prestigieuse d'électrophone, rêve de tout adolescent des années 60
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Personnellement, j'ai trouvé cette lecture plaisante.
Puisse-t-elle vous replonger dans votre propre nostalgie, également.
Bien Amicalement
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...lecture plaisante, dis tu Sitting!
Mais c'est une véritable merveille, un amalgame de mots, de preuves d'amitié, d'admiration,de sentiments divers, de cris, d'appels au secours, de mots d'amour, et tout ça vous prend aux tripes!...et dire que je ne connaissais pas ces textes!
la suite, Sitting, la suite.....qu'on continue un bout de chemin dans l'ombre de ces géants!
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Bel hommage en effet, à part la chute !
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Quoique cette rubrique s'intitule Brassens pour Brel,
saluons, ces jours-ci notre chanteuse belge, Maurane
La Ville de Bruxelles avait décidé de diffuser vendredi dernier, à partir de 17 H 00, l'album "Brel" de Maurane rendant hommage aux chansons de Jacques Brel...
... sur la Grand Place de la capitale.
Un rassemblement populaire où ça "brusselait" ; ce recueillement emprunt de nostalgie avait quelque chose d'émouvant.
Pour la Ville, c'était "l'occasion de rendre un bel hommage à Maurane et à Jacques Brel"...
Jacques Brel, décédé il y a quarante ans, et Maurane qui aurait eu quarante années de carrière, toute une symbolique aussi.
14 chansons de Brel par Maurane étaient en route, et ce CD était bel et bien prévu de sortie, pour
la date anniversaire du grand saut du grand Jacques et planifié dans les projets de notre regrettée diva.
Menée dans le respect, l'éthique, sous la mise route de sa fille, 12 chansons ont été retenues, et leur
diffusion sur la Grand Place proposée par la maison de disque, l'initiative a été approuvée, avec dignité, par la ville .
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28 octobre 1954 (64 ans, aujourd'hui !), enregistrement de "Chanson pour l'Auvergnat", au goût de Brassens créée un peu vite niveau écriture.
CLIC, ci-dessous :
https://www.francetvinfo.fr/replay-radi … 67885.html
Pourquoi, je vous en parle dans cette rubrique Brassens pour Brel ?
... n'y a-t-il un peu dans cette chanson ce que Brassens ironisait de Brel à ses débuts, un style "prière", "crédo", "évangélique", un style "l'abbé Brel" ?...
Bon Dimanche à Toutes, Tous.
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C'était dans l'express 1966 -
Brel et Brassens: quelques vérités sur nous-mêmes
CLIC, ci-dessous :
https://www.lexpress.fr/culture/musique … 30333.html
Jacques Brel et Georges Brassens parlent d'eux, de Dieu, de la mort, de l'amour... et des "gros" mots.
Dans L'Express du 3 janvier 1966
......
Bonne Soirée à Toutes, Tous.
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Merci Sitting pour ce bijou, j'ai lu et relu chaque phrase ,j'y ai pris beaucoup de temps pour ne rien occulter,essayer de tout comprendre,de tout déguster..on en redemande!
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Merci Pat,
tu en redemandes ?...
... alors, on continue !
Toujours extrait du vieux "VSD-Spécial Brel" qui m'avait servi à créer cette rubrique, encore ceci évoquant Brel, et un peu Brassent aussi dans le dernier paragraphe...
(1) Lucien Morisse, à l'époque directeur des programmes d'Europe 1.
(2) Jean Clouzet : auteur d'une biographie de Jacques Brel publiée chez Seghers.
Bonne Journée à Toutes, Tous.
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1973 Jacques Brel et Georges Brassens, sujets du baccalauréat technique
1973 Reportage sur le baccalauréat technique pour lequel les candidats doivent commenter des chansons de Jacques BREL et de Georges BRASSENS
proposées comme sujets à l'épreuve de français.
Commentaire sur photos des deux chanteurs, "Pauvre Martin" et "Le plat pays".
CLIC, ci-dessous :
https://www.ina.fr/video/CAF97069899
CLIC, ci-dessous :
http://jactiv.ouest-france.fr/actualite … cais-86587
Sujet de bac, et de leur vivant, à l'époque.
Bonne Soirée à Toutes, Tous.
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C'est pas vrai!! Nous les cancres on aurait eu ce sujet on aurait tous été reçus!
ya d'la gruge!
Dernière modification par pat (09-12-2018 12:10:57)
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On aurait tout su par coeur de beurre!!! et sans copier pour une fois!!!
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En 1973, j'avais 18 ans (j'ai rectifié grâce à la bonne attention de Pierrot!),
et connaissais par coeur les 33 tours de Brassens jusque celui où il y a "Les Passantes"...
...je dis bien par coeur, car cancre j'étais et plutôt dans les derniers de la classe.
Cette année-là un professeur de français qui aimait Brassens et pas Brel.
J'appréciais donc la chanson poétique (mais en secret) et je l'avoue, ce ne sont pas les enseignants, sauf un ou deux dans toutes mes études, qui m'ont fait prendre goût à la lecture et à l'écriture.
Que de temps perdu !... ou alors, est-ce une certaine maturité en moi qui n'était pas au rendez-vous...
Brel et Brassens, certes, me captivaient à l'âge du bac... mais aurais-je aimé disserter avec eux ?
... tant il vrai que je les ai "captés" différemment à l'âge de l'enfance puis à 20, 30, 40, 50 et 60 ans...
Brel, CLIC, ci-dessous :
https://www.youtube.com/watch?v=Ja4tVPCDQco
Brassens (par Le Forestier) CLIC, ci-dessous :
https://www.youtube.com/watch?v=nCHtftZJ2uQ
Dernière modification par Sitting Bull (10-12-2018 19:19:55)
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18 ans en 1978...
Qui ? Toi ?
Je ne suis pas sûr d'avoir bien compris...
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Tu as raison Pierrot.... 18 ans en 1973... le 8 de de 18... m'a fait écrire un 8 au lieu d'un 3 à 1973... puisqu'on parle bien du sujet du bac 1973...
... et je parle bien de moi, j'ai 63 ans !
merci, ça prouve que tu suis bien la rubrique
Dernière modification par Sitting Bull (10-12-2018 19:25:05)
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Angers Il y a 60 ans,
Brel et Brassens ont chanté le même soir en ville
Le 16 décembre 1958, les deux monstres sacrés, Brel et Brassens, chantaient dans deux salles différentes d'Angers.
Revenons 60 ans en arrière et replongeons-nous dans cette incroyable soirée à l'issue de laquelle « l'abbé Brel » quitta précipitamment la salle Jeanson, où il venait de se produire, pour aller quelques hectomètres plus loin, au Grand Théâtre, applaudir son ami « le pornographe du phonographe ».
Michel Rétif, qui avait organisé le concert de Brel sous l'égide de la JIC*, l'accompagnait.
« Comme il n'y avait pas de première partie, notre concert s'était terminé plus tôt que celui de Brassens, raconte-t-il.
Il s'était tellement donné qu'il avait fini épuisé et en sueur comme s'il avait fait un marathon. Après une vingtaine de minutes de repos, il m'a demandé de le conduire place du Ralliement. Nous avons quitté la salle Jeanson dans une cohue invraisemblable. Nous avons traversé la foule avec le grand Brel plié en deux dans la Dauphine de son pianiste François Rauber.
Nous sommes entrés par les coulisses du Théâtre. Et là, j'ai vécu un moment d'une très grande émotion.
Nous étions au fond de la scène, invisibles des spectateurs, mais Brassens, en se tournant légèrement, pouvait nous apercevoir. Brel, qui connaissait par coeur toutes les chansons de Brassens, les murmurait en silence, en même temps que lui.
Quand Brassens l'a vu, il lui a fait un petit sourire amical. La joie, et même la fierté de Brel, était extrêmement touchante. »...
source, CLIC, ci-dessous :
https://www.courrierdelouest.fr/actuali … 018-382189
Bonne Journée à Toutes, Tous.
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Merci pour cette trouvaille, Sitting !
Ça m'intéresse beaucoup car il se trouve que c'est ce même 16 décembre 1958 (témoignages de Roger Comte et Pierre Onténiente à l'appui), lors du repas du soir dans un restaurant (sur invitation de Jacques Canetti), que Grand Jacques a reçu son surnom par Georges: "L"abbé Brel". Ce dernier n'a d'ailleurs guère goûté les plaisanteries de Pierre Nicolas (et d'autres proches de GB) qui s'en sont suivies.
Si tu as d'autres infos sur le sujet, cela m'intéresse, car j'apprends là de nouvelles choses liées à l'article que je m'étais amusé à écrire il y a quelques temps:
> http://parlesroutesduprintemps.blogspot … -brel.html
Dernière modification par Gastibelza77 (18-01-2019 20:15:09)
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